Test et avis : Doudoune Columbia Silver Leaf Stretch Insulated II

Première semaine : on découvre la Suède

Notre périple débute dans le parc national d'Abisko. Le thermomètre affiche 8°C et une bruine caractéristique du début d'automne en Laponie. Premier constat : le traitement déperlant fait son office. Les gouttelettes glissent sur le tissu sans pénétrer. En mode randonnée lors de plusieurs randonnées, la doudoune révèle son atout majeur : son stretch incroyable qui facilite chaque mouvement, notamment lors des passages escarpés.

Quelques jours en Finlande

Direction la Finlande pour la deuxième semaine. Dans le parc national de Pallas-Yllästunturi, la météo se rafraichit encore : 2°C le matin, maximum 6°C l'après-midi. C'est ici que la technologie Omni-Heat™ prend tout son sens. Les petits points métalliques qui tapissent l'intérieur renvoient efficacement la chaleur corporelle. Lors des pauses observation (on a eu la chance d'apercevoir des rennes, des élans et des aurores boréales !), la doudoune maintient une température confortable sans surchauffe pendant l'effort.

Le final Norvégien dans les Vesterålen

La dernière semaine nous nous rendons dans les îles Vesterålen qui vont mettre la Silver Leaf à rude épreuve. Les conditions sont difficiles : vent à plus de 60 km/h, températures oscillant entre 0°C et 6°C, et cette humidité si particulière aux fjords de Norvège. La doudoune affronte vaillamment ces éléments déchaînés.

Je n'ai pas beaucoup de photos de la veste lors de cette semaine car il y avait vraiment beaucoup de vent et il faisait vraiment froid. J'ai, la plupart du temps, utilisé la doudoune en couche intermédiaire sous ma veste hardshell Arc'Teryx. J'ai même sorti les gants plusieurs fois. Avec un tee-shirt technique à manches longues en première couche, j'étais prèt à affronter les conditions difficiles des îles Vesteralen.

Points forts confirmés

• Stretch exceptionnel pour une doudoune isolante 
• Excellent équilibre thermique entre 0°C et 10°C 
• Séchage rapide (crucial sous ces latitudes) 
• Poches bien positionnées, accessibles même avec un sac 
• Capuche ajustable qui protège efficacement du vent 
• Légèreté appréciable en randonnée

Points d'attention

• Le traitement déperlant montre ses limites quand il pleut trop
• Prévoir une couche imperméable en complément pour la pluie forte
• Taille à choisir judicieusement si superposition de couches

Performance thermique

Après trois semaines d'utilisation quasi quotidienne, voici mon constat :

• Idéale en activité entre 0°C et 10°C
• Parfaite en couche intermédiaire sous 0°C
• Respirante pendant l'effort
• Isolation efficace même légèrement humide

Utilisation optimale

Cette doudoune excelle particulièrement dans ces situations :

• Randonnées actives en conditions fraîches
• Trek sur plusieurs jours où le gain de poids est important
• Activités outdoor automnales
• Voyages où la polyvalence est cruciale

Détails pratiques

• Zip principal robuste et utilisable avec des gants
• Poche intérieure parfaite pour protéger le smartphone du froid
• Tissu extérieur résistant aux accros
• Compressibilité satisfaisante dans le sac

Verdict après 21 Jours d'aventure

De la toundra suédoise aux fjords norvégiens en passant par les étendues sauvage de la Finlande, la Columbia Silver Leaf Stretch Insulated II s'est révélée être une doudoune fiable. Son point fort incontestable ? L'alliance entre mobilité et protection thermique. Elle convient parfaitement aux randonneurs actifs cherchant une pièce polyvalente pour l'intersaison.

Un investissement pertinent pour beaucoup de monde

• Les trekkeurs réguliers en climat tempéré à froid
• Les voyageurs recherchant la polyvalence
• Les randonneurs privilégiant le confort de mouvement
• Les amateurs d'outdoor automnal

Conclusion

Après ces trois semaines intenses dans le Grand Nord, je peux affirmer que cette doudoune mérite sa place dans l'équipement de tout randonneur sérieux. Sa polyvalence et sa robustesse en font un investissement judicieux pour les aventuriers exigeants. Elle saura vous tenir au chaud tout au long de l'année. Et comme elle est assez fine, elle se glisse sans problème sous une veste hardshell et on peut même la coupler à un tee-shirt en laine mérino et une polaire fine pour obtenir un système 4 couches (tee-shirt, polaire, doudoune, hardshell).