Randonnée au Mont Aorai à Tahiti
Page Randonnée pédestre modifiée le 13/11/2023 par PJ

A savoir à propos de cette activité
Informations et localisation
Pays | France |
Source | Aller sur la page |
Itinéraire randonnée pédestre
Le mont Aorai est un des 3 sommets de l'île de Tahiti Nui qui culmine à 2066 mètres.
La route en lacets dessert un grand parking derrière le restaurant " Le Belvédère" qui offre, du haut de ses 600 mètres, une très belle vue sur la vallée et surtout offre l'occasion de prendre un petit verre au retour (ben oui, quand même...).
Le sentier est bien entretenu grâce à la présence du Centre d'Instruction Militaire, visible au départ de la randonnée. D'ailleurs il n'est pas rare de se faire doubler par les militaires en exercice, ce qui est un chouilla énervant (d'autant plus qu'ils sont beaucoup plus chargés que moi...) !
D'après le Lonely Planet, il faut "prévoir 4h30 de marche à un rythme soutenu".
C'est donc d'un pas léger que nous nous lançons à l'assaut du mont.
La randonnée débute assez facilement, avec des chemins larges et peu abrupts. Et déjà la vue est spectaculaire, que ce soit à flanc de montagne, ou sur des petites arêtes, nous évoluons dans un décor digne du Seigneur des Anneaux : roche volcanique, chemins recouverts d'une épaisse végétation et de fougères arborescentes, avant de devenir plus rare et de laisser place aux sapins qui caressent la brume des sommets.

Ce qui est enthousiasmant (au début en tous cas), c'est que la randonnée alterne dès le début entre portions "agréables" (à flanc de montagne, sous l'épaisse végétation, avec une vue sur les enchainements volcaniques) et certaines beaucoup plus raides, tellement raides d'ailleurs qu'il faut s'aider d'une corde pour grimper.
Et plus on prend de la hauteur, plus la vue du haut l'île devient magnifique : les abruptes montagnes vertes semblent se jeter dans le Pacifique, alors que les rayons du soleil percent en rideau la couche nuageuse.

Le silence magistral de la montagne est parfois interrompu par une interjection -ou deux- de randonneurs, dont les pieds malhabitués dérapent sous les petits cailloux humides (et oui, j'ai pas mal participé à rompre le silence à cause de ces putains de cailloux à la con qui glissent !), dont l'écho des montagnes "redit ce chant mélodieux"...
Accessible après 2 heures de marche, le premier refuge (le "Fare Mato") est situé sur un promontoir rocheux, entre sapins et fougères.
Il s'agit d'une petite cabane en bois, avec electricité, lits et toilettes et à côté de laquelle une énorme citerne collecte les eaux de pluie .
Toujours d'après le "Lonely Planet", je cite, deux-points-ouvrez-les-guillemets : "les personnes sujettes au vertige s'arrêteront au premier refuge".
Effectivement, après le premier refuge, la randonnée devient particulièrement vertigineuse !
Ainsi par endroits, nous évoluons sur une crête de moins d'un mètre de large (parfois avec une vue dégagées, parfois dans la brume... c'est encore plus rigolo), avec le vide à droite et le vide à gauche...
D'autant qu'on a entamé le trekk en début d'après midi et que "le sommet est noyé dans les nuages dès 11h" (et ben ça a pas loupé).

(si si, c'est bien le chemin et il va falloir faire demi tour, et la feuille tient dans la main...)
Et franchement : c'est pas cool d'avoir le vertige ! (et mer***, je viens de découvrir que j'ai le vertige!)
Surtout quand on n'a pas l'habitude de randonner... Surtout quand on n'y voit plus rien... Et surtout quand on imagine que le vide est de part et d'autre du chemin et qu'on ne voit même pas le dénivelé !
Mais bon, c'est pas tout, l'heure tourne et il va falloir rentrer...
(oui, on trouve les excuses que l'on peut pour faire demi-tour et revenir à la voiture !)

Tant pis, je n'aurais donc pas vu le rocher du diable, ni le passage à flanc de crête où il faut s'aggriper aux cables et cordes tellement c'est raide, et accéder à la crete dentelée en marche d'escaliers - parait il très étroite - et dont la vue "dont on jouit au sommet récompense au centuple tous les efforts, avec les autres sommets de l'ile, Moorea en toile de fond et et Papeete au nord".
Une prochaine fois peut être... quoique... "Ne relachez pas votre vigilance au retour : les blocs de pierre s'effritent". Mouais, j'irais faire une autre rando alors...
Et c'est au clair de lune, au restaurant de la marina de Punaaiuia (pour déguster un magnifique poisson grillé avec Pierre et Barbara, merci encore à vous pour l'hébergement-digne des meilleurs pensions) que se termine mon second séjour en Polynésie, avec comme conclusion : vivement que j'y retourne (vous me croyez si je vous dit que je ne veux pas rentrer???) !
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Tous les commentaires
bonjour!
avez vous eu besoin d'un guide pour faire cette rando ou aviez vous un topo?
merci bien!
Bonjour Pauline,
J’étais parti randonner avec un ami qui habitait à Papeete.
Pas besoin de guide ou de topo particulier.
Il faut juste trouver le point kilométrique du départ du tour et entamer la montée. Il est situé au restaurant « Le Belvédère » a 600 mètres d’altitude.
Si vous y allez : Bonne rando !!
Bonjour à tous.
Soyons clair. L'ascension du Mont Aorai tient plus de l'ascension que de la randonnée pédestre. Randonneur régulier j'ai été un peu surpris de la difficulté. Pas de difficulté de topographie ou de repère, le sentier est facilement trouvable. Par contre le défi physique est assez élevé.
Mais tout est oublié quand on arrive au sommet. C'est tout simplement magique. A refaire, mais plutôt sur 2 jours...
Bonne rando à tous.
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